Le Syndicat
Un syndicat pour le développement des activités locales
1894, Hégésippe Jean Légitimus créé le Syndicat Agricole des Petits Planteurs de Cadet Sainte-Rose afin de faciliter l’exploitation des terres agricoles de la Colonie de Guadeloupe pour endiguer les effets de la récession économique qui affectait la métropole.
En 3 ou 4 ans, la quasi-totalité des terres cultivables avaient atteint leur seuil de rentabilité et contribuaient à nourrir la population de Guadeloupe.
Le Syndicat des Petits Planteurs de cadet Sainte-Rose a aujourd’hui pour mission le conseil agricole pour l’ensemble de la région, la mise en œuvre et le soutien des actions juridiques visant à faire respecter les accords et conventions résolutoires préexistantes ainsi que l’assistance aux agriculteurs locaux.
Le SAPPCSR fournit aussi une aide concrète au développement agricole locale ainsi qu’au développement d’un tourisme locale « montagneux ».
Historique du SAPPCSR
1848
Les nègres libres s’octroient un lopin de terre
En 1848 : après l’esclavage, chacun des nègres libres s’octroyèrent un lopin de terre afin de subvenir à leur besoin, chose qu’ils pratiquaient déjà sous le joug de leurs anciens maîtres.
Beaucoup d’usines ont fermé après 1848, les terres sont restées vacantes.
La France se trouvant dans une impasse économique sans précédent du fait non seulement qu’elle avait déjà, par la guerre, perdu Saint-Domingue, et que les libérés ne voulaient plus travailler pour les « blancs » colonisateurs habitués aux services rémunérés à coups de fouet aux dos de ces malheureux. Mais par l’effet de l’instabilité politique et l’occupation des pruces à Paris, il a fallu pour retrouver un équilibre dans le pays « France » que les colonies se mettent au travail.
1854
En 1854 : une première loi fut sortie donnant main levée aux conseils des colonies et surtout la « Guadeloupe » pour attribuer des terres aux libres et stimuler la reprise de l’économie.
Bon nombre de concessions furent données par lot de 10 à 50 hectares. Seuls les nantis libres pouvant accéder et employer des travailleurs à leur besoins.
Ce fut un échec qui n’a rien rapporté à l’économie.
C’est alors que la nouvelle loi du SENATUS CONSULT de 1866 donnant tout pouvoir à disposer des terres de la colonie aux fins de faire des PETITS GENS des citoyens et de pouvoir fonder leur famille.
1884
En 1884 : agissant en fonction des réussites des pays occidentaux avoisinants qui ont depuis 1828 et surtout 1848-1868 qui avait déjà créé la loi relative à la création des associations syndicales des travailleurs qu’il fut établi la loi relative à la création des syndicats professionnels en date du 21 -24 Mars 1884 et promulgué le 29 Avril 1884 dans les colonies.
Le ministre de la colonie ne voyant aucun résultat écrivit alors au gouverneur de la Guadeloupe pour lui demander de stimuler à la création des syndicats pour sortir la France de ses trépas (dépêche du 29 Juin parvenu au Gouverneur le 22 Juillet 1889).
Le Gouverneur faisait savoir au Ministre de la colonie qu’il y a que deux syndicats seulement créés en Guadeloupe. L’un par les producteurs de sucre et l’autre par un conseiller général du Lamentin, monsieur Eugène Sébastien, dont le syndicat s’appelle « Syndicat des petits planteurs du Lamentin » et lui envoyait aussitôt les « statuts » qui a pour but de défendre en commun les intérêts économiques agricoles ; s’occupera :
1re : d’assurer un salaire rémunérateur aux travailleurs ;
2e : de la culture et les moyens les plus économiques afin d’augmenter les profits des terres en friches au moyen des forces de l’association et de l’activité individuelle stimulée par l’espoir des bénéfices.
1894
En 1894, quatre autres syndicats furent créés par le légendaire Hégésippe Jean Légitimus, conseiller général de la Guadeloupe, qui ont pour nomination :
- Syndicat agricole des petits planteurs de Cadet Sainte-Rose
- Syndicat agricole des petits planteurs du Moule
- Syndicat agricole des petits planteurs des Abymes-Marie-Galante
- Syndicat agricole des petits planteurs de Capesterre (Belle Eaux)
Qui ont pour but de mettre en valeur agricole toutes les terres de la colonie en canne à sucre et denrées secondaires afin d’endiguer la récession économique qui sévissait tant qu’en France que dans les colonies.
Rapidement en moins de 3 à 4 années presque la totalité des terres de la colonie étaient mis en état de rentabilité dans toute la Guadeloupe.
De notre côté, Nous, petits planteurs de Cadet Sainte-Rose en dehors de la canne à sucre, nous réalisions 17 000 hectares de terrains plantés en produits secondaires le café notamment.
Nous fournissions en ce moment-là, la quantité de 48 000 000 000 (quarante-huit milliards de doses de café). Pour mémoire, une dose de café est l’équivalent de 2 grammes de café moulés par tasse.
Avec le sucre volé aux Haïtiens, sucre des Antilles, le café en abondance, puisque la Guadeloupe en ce temps-là était devenue premier producteur de café dans le monde. La récession économique fut rapidement stoppée et la France en tira de gros bénéfices qui lui ont permis de dégager des excédents économiques. Elle a, de ce fait, entamé de gros chantiers à modifier la France et rattraper ses retards par rapport aux Anglais notamment elle y eut besoin de quantité de main-d’œuvre des immigrations et profitât de constituer la nation française obligeant les immigrés travailleurs à la nationalité française et a pu moderniser ses industries à préparer sa barbarie pour la Première Guerre mondiale.
Il n’est nullement besoins de dire que les terres attribuées aux petites gens ont été la convoitise permanente des blancs aidés par l’administration centrale pour déposséder les petites gens issues de l’esclavage, ce malgré les décisions énergiques du conseil général propriétaire des 977 habitations obtenues par l’abolition véritable qu’avait opérée la convention sous l’égide de Victor Hugues gouverneur de la convention républicaine qui mit fin à la pratique esclavagiste des blancs colons entre 1794 et 1796.
Face à la détermination des hordes sauvages des blancs aidés par l’administration française, le conseil général a été amené à déclarer le Syndicat des Petits Planteurs de Cadet Sainte-Rose “propriétaire” de toutes les terres agricoles de la Colonie mises en valeur par les Syndicats, de 0 à 600 mètres d’altitude.
Par expérience acquise sur les terrains, il fut proposé des modes d’attributions dès 1898, étendu pendant la guerre en 1917 et enfin de guerre 1918.
1921
Dès 1921, le conseil général de la colonie abandonnait toutes les terres travaillées aux petites gens et à leurs organes représentatifs.
1940
En 1940, lors de la Deuxième Guerre mondiale déclenchée par la France par des atrocités aux Allemands.
La France ayant trahi sa patrie au détriment des visions colonialistes perdi la guerre en moins d’un mois de combat alors que toutes ses industries étaient intactes.
Les Américains qui avaient réquisitionné le fleuron « le Normandie » sur les rodes de New York en profitèrent pour instaurer un blocus sur les Antilles et la Guyane afin d’affamer les peuples et pouvoir nous récupérer.
Le syndicat face au désarroi des élus guadeloupéens du conseil général de la colonie qui n’avait aucune solution de pouvoir alimenter le peuple de la Guadeloupe en vivre, proposa à ce conseil de pouvoir développer l’agriculture et faire manger toute la côte-au-vent et sous-le-vent de la Guadeloupe. Le conseil s’investit à solliciter du Syndicat des petits planteurs qu’il mette tous ses moyens à développer l’agriculture rapidement dans tous les pays afin d’éviter la famine au peuple de notre pays.
Le conseil proposa au Syndicat des petits planteurs qu’en échange de sa réussite de pouvoir faire manger le peuple, que toutes les terres utilisées de 0 à 600 mètres lui reviendraient sa propriété au profit de nos adhérents.
Le conseil général réquisitionna l’ensemble des terres de la Guadeloupe pour permettre la réussite du projet du syndicat de pouvoir éviter la famine au peuple de la Guadeloupe.
Le syndicat en un laps de temps nécessitait à mettre toutes les terres de la colonie en culture vivrière ; si bien que la Guadeloupe, grâce à ses forts excédents de produits agricoles pu fournir à l’ensemble des pays anglo phone des Antilles les denrées en vivre aux besoins de leur peuple.
Il y eut une défiance si forte que nombre de nos élus furent mis au goulag au fort Napoléon aux Saintes.
Le cas de monsieur Nervah Gros fut évité grâce à son exil volontaire à Montserrat, île anglaise.
Cependant, les blancs acharnés à vouloir en découdre avec les nègres, ont tout préparé à faire entériner tous les faux titres de propriété qu’ils savaient manigancer avec l’accord du pouvoir public français tant de Vichy que de la France libre que dès 1945 la guerre sur le point de s’achever que tous les faux titres furent entérinés par le pouvoir de la France libre du Général de Gaulle.
Le plus légendaire de ces titres et le plus régulier est le titre de la propriété du Comté de Lohéac à Sainte-Rose, qui est d’une surface en 1923 de 166 hectares, qui commence aux rivages de la mer à Sainte-Rose et qui se termine au sommet de la montagne de la Soufrière dans les hauteurs de Saint-Claude en Guadeloupe.
Voilà de quoi se régalaient les libérateurs d’esclaves que sont ces bourreaux de la République française en Guadeloupe comme dans la métropole aidée aujourd’hui des « sans couilles » nos élus.
1946
Toutes ces combinaisons ont été montées en secret sans l’ombre d’un soupçon.
Dès 1946, au moment même de la départementalisation des Antilles outre-mer, la production du sucre s’élevait à 26 000 tonnes de sucre en Guadeloupe.
Jusqu'à 1958
Le collège des blancs voleurs et l’administration républicaine demandèrent au syndicat de prêter les terres aux usiniers pendant la guerre jusqu’en 1958 pour rapidement faire la relance de l’économie sucrière, en plaçant les petites gens sur les bas-fonds des terrains mécanisables pour faciliter la replantation cannière et créer de l’emploi ; sans jamais révéler leur combine qu’ils savaient bénéficier que leurs terres volées aux petits nègres se termine sur la montagne de la Soufrière.